Au terme d’une période de stress chronique, et en phase 3 du burn-out spécifiquement, on commencer à douter de soi. La surcharge de travail, notre fatigue nous incite à commettre plus d’erreurs qu’auparavant. Et si c’est acceptable pour d’autres, cela ne l’est pas (A TORT !) pour nous qui sommes perfectionniste, performant, compétent ou hyper disponible à l’autre.
Une part de nous ne nous octroie probablement de la valeur qu’au travers de nos réalisations. Aussi, lorsque nous commettons une imperfection, c’est de notre être tout entier que nous doutons.
Il arrive que cette confusion entre l’être et le faire viennent de notre expérience ou de notre éducation, ou en tout cas de ce que nous en avons fait. Nous avons pu croire qu’il fallait « bien FAIRE ses devoirs » pour « ETRE » un bon garçon » ou « une bonne fille ». Il n’en faut pas plus pour se convaincre qu’il faut travailler dur, être bardé de diplômes, ou avoir un titre de manager pour « mériter » d’avoir sa place.
Or, ce que nous sommes (des êtres humains imparfaits et respectables) diffère de ce que nous faisons (qui se développe avec expérience et formation) : le commandant d’un navire n’EST pas la croisière …
Notre valeur en tant qu’être humain vient simplement du fait de notre naissance. Un jeune enfant qui n’a encore rien accompli a autant de valeur à nos yeux qu’une rock star. Le monde accueille l’enfant à bras ouvert quand il n’a pas encore prononcé le moindre mot.
L’exercice que nous vous offrons ici, car oui, c’est un cadeau, vous permettra de vous connecter à ce sentiment d’être accueilli au monde, juste tel qu’on est, libéré de tout savoir et de tout apparat.
Bonne pratique.